Les courses
Comme dans tous les milieux, le monde des courses utilise son propre "jargon" parfois difficile à comprendre lorsque l'on débute.
Afin de vous permettre de tout comprendre, vous trouverez dans cette section une partie des termes fréquemment employés et des explications.
On nomme foal le poulain (mâle ou femelle) né dans l'année. Au 31 décembre minuit l'ensemble des foals prennent 1an et sont ensuite nommés yearlings.
Un yearling est un poulain (mâle ou femelle) de 1an. Les trotteurs sont ensuite nommés poulains ou pouliches jusqu'à leurs 4 ans.
Pour vous aider : le studbook Trotteur Français impose la première lettre des noms des poulains en suivant l'alphabet : en 2024 les O, en 2025 les P, en 2026 les Q ...
Le débourrage est le terme technique utilisé pour nommer les premiers apprentissages du jeune cheval.
Les trotteurs sont débourrés vers 18 mois. Durant cette phase les poulains sont désensibilisés afin d'accepter la bride, le mors et le harnais.
Ensuite on leur enseigne la maniabililté (avancer, s'arrêter, tourner à droite, à gauche) à l'aide de longues rênes. Pour finir ils ont attelés avec un sulky nommé dresseuse.
Le débourrage est une étape importante de la carrière du futur cheval de courses, elle dure environ 2 mois.
Les qualifications est le terme utilisé pour désigner " l'examen d'entrée" des trotteurs dans le monde des courses
Durant cette épreuve, les trotteurs (de 2ans minimum) doivent parcourir 2000m au trot en un temps donné. Le barème des chronomètres évolue en fonction de l'âge des chevaux et de la discipline (attelé ou monté).
Le but des qualifications est de vérifier le comportement du cheval en "condition course" mais aussi de sélectionner les chevaux qui se présenteront sur les hippodromes.
Les poulains peuvent commencer leur carrière de course à 2ans (après avoir été qualifié). En France les trotteurs cessent de courir au 31 mars de leurs 10 ans, mais peu de chevaux réalisent des carrières de 8 ans.
Lors des engagements (terme utilisé lors de l'inscription d'un cheval à une course) l'entraîneur sera sensible aux conditions de courses.
Les engagements sont sélectionnés avec soin par l'entraîneur qui connait les prédispositions de son cheval, plusieurs critères sont pris en compte :
- l'âge du cheval
- le sexe ( jusqu'à un certain âge)
- la discipline (attelé ou monté)
- la corde (comme nous ils sont droitiers ou gauchers même si certains sont à l'aise aux 2 cordes
- la distance (certains vont préférer les courtes distances et d'autres non)
Le pied du cheval est semblable à votre main, à la différence prêt que l'ensemble des 4 doigts sont maintenus dans le sabot qui est protégé par de la corne.
La ferrure sert à préserver la corne du cheval de l'usure. Il existe une multitude de fers qui sont adaptés spécifiquement aux besoins de chaque équidé. Le fer limite l'usure de la corne mais son poids (variable en fonction des modèles) va tout de même devoir être levé par le cheval à chaque mouvement.
Lorsque l'on déferre le cheval, on l'allège dans son mouvement. Cette pratique du déferrage est encadrée par le SETF et utilisée avec parcimonie par les professionnels, Car comme dit l'adage : "Pas de pieds pas de cheval" ou encore "Bons pieds, bon œil !"
Article source "Le Trot"
Les mâles peuvent être castrés pour plusieurs raisons :
- D'ordre médical, il peut arriver que les cordons testiculaires soient trop courts et génèrent une gêne au cheval.
- D'ordre pratique, un cheval avec un pedigree "léger" ou des prédispositions sportives limitées n'aura aucune chance de devenir étalon ; dans ce cas on préfère le castrer. Il pourra ainsi vivre avec d'autres hongres (mâle castré) ou des juments.
- D'ordre psychologique, certains chevaux entiers (mâles non castrés) ne sont pas à leur travail et peuvent même se montrer agressifs dans ce cas on préfère les castrer pour le bien de tout le monde.
Vous trouverez les informations dans cette vidéo :
L'éleveur du poulain, en général, le propriétaire de la jument et déclaré éleveur lors de la déclaration de naissance auprès de l'IFCE ( Institut Français du Cheval et de l'Equitation). L'éleveur garde son "titre" pour toute la vie du cheval même si ce dernier est vendu.
En général les éleveurs vendent leurs poulains vers 18 mois. Ces ventes leurs permettent d'assurer des revenus et ainsi de couvrir les dépenses liées à l'élevage.
La SETF ( Société d'Encouragement du Trotteur Français) a mis en place une valorisation des éleveurs via la prime à l'élevage. L’éleveur perçoit à vie, sous forme de primes, 12,5% du montant de l’allocation perçue par le cheval qu’il a fait naître, dans les épreuves disputées en France.
En 2023, le montant total des primes distribuées s’est ainsi élevé à 30 millions d’euros.
Le système d'investissement en co-propriété mis en place par IWW permet aux éleveurs de conserver une partie du cheval en propriété par tranche de 10%.
Vous serez peut- être associé avec l'éleveur de votre poulain car comme vous il croit en ce futur champion !
Vous avez trouvé le foal ou yearling de vos rêves ! Vous achetez une part de 10% (ou plus) de ce dernier et commencez l'aventure en tant qu'indivisaire.
Les prochaines étapes de la déclaration d'indivision ( co-propriété) :